Fiction gnostique ( fin )

Acte 4 : 'Yavait une chute !


Que l'on me pardonne cet horrible jeu de mots.  "Yavait" en effet un début et une chute, et non pas une fin...

Au commencement, ( Bereshit en hébreux signifie "en tête" ) il y a un peu plus de 3500 ans au nord est de l'Egypte, un berger intrigué par "un buisson ardent" - Moïse - reçoit la révélation de celui qui se présente à lui sous le nom de "Je suis celui qui suis" : YHVH ( Yahvé )

On peut supposer qu'avec un bâton, il trace dans le sol les quatre symboles du Tétragramme et les assortit d'un commandement fort : "Tu ne prononceras pas mon nom".

Cet interdit figure en troisième place parmi les 613 commandements de la Thora, c'est dire son importance. Depuis des milliers d'années il nous est donc "interdit" de prononcer son nom d'où certainement ce juron populaire : "nom de Dieu !"

Pourquoi ?

Et si la réponse était dans la question même ? YHVH, le Tétragramme dit bien qu' il s'agit là de 4 symboles et non pas de 4 lettres  - même si elles ressemblent à des lettres par leur forme !

On ne prononce pas un dessin. Une forme ne se lit pas. Elle se trace au sol ou avec un crayon sur du papier, mais ne se lit pas, ne s’énonce pas. D'où cet interdit si fort, sous peine d'en perdre le sens originel.

Alors maintenant, fiction : nous voilà propulsé 3500 ans en arrière, petite souris au pied du buisson en feu. Ecoutons : 
"Je suis la vie en mouvement, je suis tout ce qui vit, tout ce qui bouge, je suis l'origine et le moteur de tout le vivant".

Je suis la Vie, je suis l'ADN ( double hélice H+H ), je suis la reproduction ( chromosome Y ), je suis la division cellulaire ( mitose V+V ) . 

Je suis "Y", Je suis : "H+H", je suis "V" : YHVH, on ne nomme pas !

PS : Il s'agit là bien d'une fiction car le Tétragramme YHVH, ou parfois YHWH, est une transcription du "vrai" tétragramme qui est bien entendu écrit en hébreux ! Pas en Latin. ( se lit de droite à gauche )




Quoique, lorsque l'on voit le Yod hébraïque, ça ressembla pas mal au chromosome Y non ?

Fin.